Il est plus que temps d’apprendre les enjeux de la protection de vos données personnelles…

L’actualité nous l’a rappelé brutalement ces derniers jours : nos données sont à la fois une source incroyable de profit pour ceux qui savent les collecter, et une source d’exploitation dangereuse quand ces mêmes collecteurs les mettent à disposition de gens peu scrupuleux…
Et Facebook a beau s’excuser platement, mais surement pas sincèrement,  à grand renfort de budget publicitaire, nous pouvons espérer que le scandale Cambridge Analytica marquera un tournant dans notre relation avec ces services gratuits (qui se payent donc avec l’usage que nous en faisons). Peut-être éviterons-nous de leur confier notre culture numérique ? 🙂

Il faut bien une pleine page de pub pour préserver le cours de l’action 🙂

 
Mais ne nous attardons pas sur ce phénomène, la presse en a fait largement l’écho, restons vigilants dans les semaines à venir, les réponses institutionnelles devraient en dire beaucoup sur l’avenir de nos données personnelles.
Cette affaire est l’occasion rêvée de présenter ici une ressource que nous avons récemment ajoutée dans l’Ecole, l’espace d’autoformation associé au test TANu : DATAK.

DATAK, un serious game pour apprendre à protéger vos données personnelles

DATAK a été lancé en décembre 2016 par la RTS (Radio Télévision Suisse). Il s’agit d’un jeux sérieux dans lequel le joueur se retrouve dans la peau d’un stagiaire, fraîchement engagé par le maire afin de gérer les réseaux sociaux pour la ville. Très vite, la nouvelle recrue est confrontée à plusieurs dilemmes du quotidien, non seulement dans sa vie privée, mais aussi pour la collectivité: accepter ou refuser le projet de caméra de surveillance dans les rues? Transmettre à des entreprises ou des partis politiques les coordonnées des citoyens?

 
La création de ce jeu résultait alors d’une longue enquête tout au long de laquelle, la grande majorité des spécialistes interrogés se sont montrés inquiets par la situation suisse. Certains ont par exemple évoqué le fait que très peu de parlementaires étaient au fait des questions que posent le big data et que les autorités étaient très en retard.
On peut penser que la situation en Suisse n’est pas bien différente de celle en France ou ailleurs en Europe, encore aujourd’hui en 2018.

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